l'air frais des cimes
Oiseaux...
Oiseaux L’Avocette n’est pas bête Elle a vu L’Outarde barbue et le Grèbe castagneux comploter L’Avocette n’est pas bête Vite il lui faut avertir Courvite Isabelle et Petit gravelot L’Avocette n’est pas bête La Mouette de Bonaparte est parti à Sainte Hélène...
Le feu de camp
Signes des temps Soupirs de l’esprit Musique tzigane Chant et feu de camp Boire cette eau de vie qui coule au coin de nos lèvres comme les larmes au bord des paupières tout au long de nos joues laissant une traînée blanchâtre au goût de mer, amère avant...
Haïku, frissons 2
Sur la Promenade des Anglais au milieu de la foule mon regard rebondit de poitrines en poitrines jeudi 12 juillet 2001
Haïku, liberté
Mon vélo m’attend il attendra que les crouttes disparaissent de mes genoux Le long du canal un petit chemin taillé pour l'aventure nos bâtons flottent jusqu’au bout du monde Dans le champ les hommes rammassent les bottes de foins sur la remorque mes cousines...
Haïku, voyages
Le petit train luit dans nos yeux court sur des rails imaginaires il entre en gare dans notre vie Wagon couchette douce berceuse des boggies sur les rails demain lac bleu et forêt verte Elle est là la femme mystérieuse dans un compartiment bonheur Destination...
Haïku, frissons 1
La nuit, quand le téléphone sonne la famille frémit papa partira remettre le courant jeudi 12 juillet 2001
Haïku, à 8 ans
C’est un bol de chocolat fumant une tartine de pain de seigle et des myrtilles des sous-bois en confiture Dans ce grand cerisier rouge et vert on redescend le ventre plein et des boucles vermeilles sur les oreilles Un ballon sous le bras nous marchons...
Haïku, le chemin de l'école
Comme une agathe multicolore qui roule à toute vitesse vers le trou sous ce vieux platane Un chapelet de perles translucides avec un œil noir au centre gluants les futurs crapauds de la mare L’un derrière l’autre, pas à pas, silencieux, en route vers...
Haïku, collections
Dans la cour de l’école platanes et piliers du préau jouent avec nous Quand la sonnerie retentit des petits groupes se forment des fortunes en billes changent de mains Sur le chemin de la maison nos cartables se remplissent des marrons de la leçon de...
Haïku, transhumance
Au tout petit matin quand le sol transpire le soleil à peine réveillé happe les robes marrons des tarines Au son des cloches dans la fraicheur matinale bêtes et hommes grimpent aux alpages jeudi 12 juillet 2001
Haïku, La Destrousse
Dans les chambres humides des couettes immenses et colorées enveloppent nos rêves et nos nuits Sur la terrasse, à l’heure du pastis les verres de mémé scintillent sous nos yeux, de mille étoiles La vigne vierge lachait ses feuilles nos pères vidaient...
Haïku, enfance
Dans cette grande et vieille maisonla cave et le grenier sont des portes ouvertes vers des contrées étranges et merveilleuses C’était le dimanche, après le repaschacun partait se reposeret moi je retrouvais mon ami Tintin Au fond du jardinil y avait notre...